L’édition 2023 de la journée internationale de la langue maternelle célébrée le 21 février a été placée sous le thème de « L’éducation multilingue, une nécessité pour transformer l’éducation ».

Initiée par l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) depuis novembre 1999, cette journée met l’accent sur l’apprentissage des élèves dans la langue maternelle dans des écoles tout en préservant la diversité linguistique. Elle encourage les gouvernements du monde en général, et d’Afrique en particulier, dans la mise en œuvre d’une éducation multilingue basée sur la langue maternelle dès les premières années de scolarité de l’enfant.

Selon l’UNESCO, un enfant sur cinq reçoit un enseignement dans sa langue maternelle en Afrique, alors que le continent africain est considéré comme celui ayant une grande diversité linguistique. Cette organisation affirme que l’enseignement dans la première langue ou dans la langue maternelle améliore les compétences sociales des enfants.

A l’occasion de cette journée internationale, l’UNESCO appelle les nations du monde à mener une politique d’éducation multilingue qui signifie que les enfants peuvent recevoir les enseignements dans leur langue maternelle dès leurs premières années de scolarité avec un mélange de la langue officielle d’enseignement pour un développement durable du monde.

Rappelons que cette initiative de célébrer la journée internationale de la langue maternelle vient du Bangladesh, pays d’Asie du Sud, elle a été approuvée à la conférence générale de l’UNESCO en 1999 et est observée dans le monde entier depuis l’année 2000. Elle offre l’occasion de collaborer dans les domaines de l’élaboration des politiques, de stimuler un dialogue mondial, et de prendre des mesures nécessaires pour l’utilisation, la préservation, la revitalisation et la promotion des langues autochtones dans le monde.

Meddy Donke