A côté d’un pasteur qui perd la tête,
Et des députés qui feraient la fête,
Il y a un peuple qui perd espoir,
De voir ses jours se résumer en soir !
Vingt-et-un mille, nous en avons tous,
Certains en dollars, d’autres en soucis!
La révélation sent le roussi,
Représentants en ville, peuple en brousse !
Et depuis, une question me hante:
Les lions ne représentent pas les rats,
Pourquoi ces députés nous représentent?
Nous pauvres, eux, riches, des scélérats !
Vingt-et-un mille, nous en avons tous;
D’autres en projets, certains en salaires!
Quand ils fument, c’est le peuple qui tousse;
Ils ont la clim, nous avons le sal air!
Robins, pour les pauvres, prenait aux riches,
L’honorable ici, prend aux électeurs
Pour donner à lui-même, quelle triche!
Vingt-et-un mille dollars, ah, Seigneur !
A côté d’un pasteur qui perd la tête,
Et des députés qui feraient la fête,
Il y a un peuple qui perd espoir,
De voir ses jours se résumer en soir !
Pat le Gourou
Actu-poésie
1er septembre 2022