Mourir est de toutes les choses,
La seule preuve de la vie.
En instant, tout se dépose,
Reine ou pas, un jour, tout finit!

Lorsque se lève le vent-mort,
L’arbre-vie lâche son feuillage !
Et l’âme désormais sans corps,
S’en va donc défier les âges !

Elisabeth est immortelle,
L’oublier est ce qui fait peur!
Mais, souvenir est éternel,
Ainsi les morts jamais ne meurent !

Une couronne s’est brisée,
Un diadème a perdu sa tête !
l’Angleterre perd sa prisée,
C’est le monde entier qui s’arrête !

La vie, c’est Dieu qui l’a semée,
Moissonner est son canevas ;
On pleure car on a aimé,
Pas parce qu’un être s’en va!

Je voudrai, moi aussi, pleurer,
Mais à Bunagana, je pense!
Je ne pourrai pas me leurrer,
Je pleure déjà pour l’essence!

Pat le Gourou
Actu-poésie
9 septembre 2022