3 juin 2023
11:34

« Les Rêves d’ici, souffrances sans merci » sensibilise pour mériter son bonheur

Travailler sérieusement pour mériter son bonheur, c’est l’idée qui traverse le recueil des nouvelles « Rêve d’ici, souffrances sans merci ! » de l’auteur et théologien congolais Donatien Mbudi qui s’est confié à mbbactu.

Donatien Mbudi Bonjour, vous êtes écrivain, auteur de « Les Rêves d’ici, souffrances sans merci » qui vient de paraître aux éditions colline inspirée. Que peut-on savoir de cette œuvre ?

Donatien Mbudi (D.M) : Mon livre « les Rêves d’ici, souffrances sans merci !» est un recueil des nouvelles. Il relate un certain nombre de récits dans le but d’attirer notre attention sur le danger de rêver au-delà de nos possibilités. De l’histoire de Sandra (les rêves exploités) à celle de Cedric et Emmanuel (le rêve de folie), il y a un impératif de taille qui se dessine, à savoir : « Agissez en tenant compte de votre contexte de vie et aimez votre vie ». Mon livre reprend cinq récits que le lecteur aura le bonheur de découvrir.

Mbbactu : Le titre de votre recueil de nouvelles suscite de la curiosité. Pourquoi « Rêves d’ici, souffrances sans merci » ? Quel est le message que vous avez voulu faire passer ?

D. M : Le choix du titre est simple. En effet, bien souvent, lorsque nous parlons de « rêve », nous considérons son sens propre. Or, en psychanalyse, le rêve est un mécanisme d’allégement de l’inconscient (comme le dit si bien Freud). En ce sens, ce titre nous met en garde face au danger dans la « chimérique-idée » de gagner sa vie sans une véritable action. Le travail, dit-on, anoblit l’homme. Or, tous veulent la facilité sans consistance malheureusement. Le message consiste en une invitation à agir plus pour gagner son bonheur. Sinon, l’on rêverait et sombrerait une sorte de souffrance sans fin.

Mbbactu : Dans votre recueil de nouvelles, nous retrouvons également, une pièce de théâtre, une créativité ? Pourquoi ce choix de faire cette mêlée de deux genres littéraires dans une même oeuvre ?

D. M : En fait, c’est l’originalité de mon recueil. C’est librement et avec l’accord de mon éditeur que j’ai opté pour cette hybridation de genre. En vérité, cette approche souligne l’unité de la littérature au-delà du fait qu’il y a différentes portes d’entrée.

Mbbactu : Aujourd’hui, la jeunesse congolaise et même africaine, est plus animée  par ce désir de quitter le pays, pour aller vers d’autres horizons à la recherche « du bonheur ». Quel est votre regard sur cette situation, que faut-il pour justement pousser les jeunes à rêver d’un avenir sur le continent ?

D. M :  Je ne peux que les encourager. Mais, directement, je dois préciser que voyager ailleurs n’est pas une mauvaise chose. Les nouveaux horizons nous permettent de rencontrer d’autres personnes qui nous enrichissent. Mais, ce que je fustige dans mon livre, c’est cette tendance à vouloir emprunter tous les moyens pour arriver à cet ailleurs. Il faudrait suivre les procédures légales et légitimes. Sinon, l’on tomberait dans ce qui nous guette tous: le voyage clandestin.

Mbbactu : Entre la vie pastorale qui est votre quotidien, en tant que séminariste en théologie, vous serez prêtre, si vous êtes ordonné dans quelques années, et cette vie d’écrivain, comment est-ce que pensez vous partager entre ces deux grandes passions ?

D. M : La littérature est le propre de l’homme. Pour moi, toute vie est une  forme de prolongement littéraire. J’espère que je réalise en moi une synthèse afin de réfléchir sur le problème de notre société. Les passions seront donc vivifiantes et aspirantes.

Mbbactu : Comment se procurer votre livre ?

D. M :  Pour vous procurer mon livre, vous pouvez contacter ma maison d’édition, soit moi-même par mon compte Facebook qui porte mon nom, ou mon numéro de téléphone : +243815544657. Merci déjà pour l’intérêt.

Propos recueillis par Christian Dimanyayi

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Une réponse

  1. C’est avec profit que j’ai lu ce livre. J’encourage fraternellement mon frère Donatien pour son courage et le sens du sacrifice afin d’offrir au monde scientifique cette œuvre riche en réflexion au point que le sujet vaut son présent d’or. Bon courage pour votre suite et bonne suite pour votre courage cher Donatien.

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