Echanges, ateliers, performances, forums de peintures, poésie, musique ou encore du théâtre sont au programme de la deuxième édition du festival kinois « Biso pe toza » (nous existons aussi) qui se tient du 14 au 28 mai dans la commune populaire de Ndjili, dans l’est de Kinshasa.
Lancé dans l’enceinte de la maison culturelle des Mwindeurs, le festival « Biso pe toza » est une initiative du collectif Kipelo, une plateforme artistique et culturelle créée en 2018, engagée dans la promotion des arts et de la culture pour la construction d’une image positive du pays.
À l’ouverture de cette édition centrée sur « la multidisciplinarité des arts », un échange a tourné autour du thème : « l’apport de l’art dans la société congolaise ».
« L’art est un facteur important du développement en RDC, car elle influence, sensibilise sur la culture de notre société », a déclaré le professeur Bruno Ilunga, citant notamment la «sapologie» et certaines statues qui vendent l’image du Congo comme des apports emmenant de l’art.
Moment de réseautage
Le professeur Emmanuel Nzongo a pour sa part, appelé les artistes congolais à utiliser toutes les ressources de leur créativité pour tenter de développer le pays. « On fait l’art d’abord pour l’environnement dans lequel on vit, avant de voir ailleurs », a estimé ce professeur à l’Académie des beaux-arts.
L’entrepreneur culturel Malafi Niamba qui pense que l’art contribue à l’éducation en milieu périurbain a invité les jeunes à s’informer et à se former afin de transformer leurs passions artistiques à une profession pour une autonomisation financière.
Contrairement à la première édition tenue en 2020 où l’accent était mis sur les arts plastiques, cette deuxième expérience est focalisée sur multidisciplinarité des arts, a insisté Winnart Nsangu, coordonnateur du projet « Biso pe toza ».
Au-delà des échanges, ce festival se veut également un moment de réseautage et de collaboration entre les hommes et femmes de la culture.
Christian Musungayi